Le tribunal de El Oued a prononcé ce lundi la condamnation du détenu d’opinion Abdelraouf Haddad à trois (03) ans de prison, dont dix-huit (18) mois avec sursis, ainsi qu’à une amende financière.
Cette décision intervient dans un contexte national marqué par la répression accrue à l’encontre des militants, défenseurs des droits humains et voix critiques.
Selon plusieurs observateurs, cette condamnation illustre une fois de plus l’utilisation de la justice à des fins politiques et la criminalisation de l’expression pacifique des opinions. Des organisations de défense des droits humains ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion en Algérie.