Chérif Mellal 1005 jours de détention, 1005 jours d’injustice

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Cela fait 1005 jours, soit trente-trois mois, que Chérif Mellal est privé de liberté. Mille cinq jours d’attente, de silence imposé et d’injustice. Mille cinq jours de trop.

Cette détention n’est pas l’expression de la justice, mais a dénaturation. Lorsqu’une peine cesse d’être la conséquence d’un jugement équitable, elle devient une atteinte au droit lui-même.

Un État de droit se reconnaît à sa capacité à garantir l’équité, même envers ceux qui dérangent. Chaque jour passé en prison ne prive pas seulement un homme de liberté : il ébranle la confiance dans la justice, ajoute une ombre au droit et laisse une blessure dans la société.

Car une injustice, même isolée, compromet la légitimité de l’ensemble. Il est temps d’y mettre fin.

Libérer Chérif Mellal n’est pas une faveur : c’est rendre à la justice sa raison d’être et au droit sa dignité.

Liberté pour Chérif Mellal.

Par Maître Fetta Sadat

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