Fuite spectaculaire du général Nassar : panique et tensions au cœur des services de sécurité algériens

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Le 18 septembre 2025 a marqué une journée exceptionnelle dans l’histoire récente de l’Algérie. La fuite du général Nassar Abdulqader Haddad, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGS), a provoqué une panique sans précédent au sein des forces de sécurité. Considéré comme le pilier des services secrets algériens, Nassar, qui a dirigé la DGS de 2024 à 2025 et supervisé des opérations antiterroristes, a réussi à échapper à sa résidence surveillée, déclenchant une mobilisation massive des forces de sécurité à Alger et dans ses environs. Barrages, points de contrôle et missions d’infiltration ont été déployés dans la capitale pour tenter de le localiser, illustrant l’ampleur de l’inquiétude provoquée par sa disparition.


Selon les proches et sources internes, la fuite de Nassar Jun n’était pas uniquement une évasion, mais aussi un acte de révolte contre le régime. L’ancien général se sentait trahi après avoir assuré la sécurité et la stabilité nécessaires pour le second mandat du président Teboun, tout en étant menacé d’incarcération à la prison militaire de Blida. Cette situation a mis en lumière les tensions internes au sein de l’armée et des services de renseignement, révélant des fractures profondes et un sentiment de désapprobation croissant parmi les officiers supérieurs face aux arrestations arbitraires et à la répression politique.


Les répercussions de cette fuite sont déjà visibles : des hauts responsables, dont le général Mahraz Jibi et le colonel Hashem du centre principal militaire de Benoun, ont été limogés, et des enquêtes sur d’éventuelles complicités sont en cours. Les experts avertissent que cette situation pourrait accentuer le malaise au sein des forces armées, nourrir des sentiments de révolte et menacer la stabilité du régime. La fuite de Nassar Jun illustre à la fois la puissance de certains acteurs militaires et les risques d’une crise interne plus large dans le contexte politique et sécuritaire algérien.

Sources: Abdou Semmar

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