Riposte Internationale

Violences policières contre Messaouda Cheballah et Fethi Ghares : un témoignage accablant

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La militante du Mouvement Démocratique et Social (MDS) suspendu par les autorités algériennes, Messaouda Cheballah, épouse du chef du parti Fethi Ghares, a dénoncé une violente interpellation menée par des policiers en tenue civile alors qu’elle rentrait du tribunal de Bab El Oued (Bainem) avec son mari.

Selon son témoignage, l’incident s’est produit à Raïs Hamidou, où un groupe d’hommes a tenté de maîtriser Fethi Ghares et de l’embarquer de force dans deux véhicules, une Clio et une Nissan. Sans aucune identification ni explication sur les motifs de leur interpellation, les policiers en civil « ont fait usage de violences et de propos insultants à leur encontre ».

Messaouda Cheballah a souligné l’absence totale de respect des droits fondamentaux et « des traditions algériennes ». Seule femme parmi les policiers présents, elle a dû faire face, avec son mari, à des insultes, des menaces et un traitement dégradant. Selon elle, Fethi Ghares a été menotté et a subi des coups, y compris au visage.

Face à cette arrestation qu’ils considéraient comme arbitraire, le couple a refusé d’être séparé dans deux véhicules distincts, insistant pour rester ensemble. Après plus de trois heures de rétention au commissariat de Bab El Oued, la police a fini par leur présenter des excuses, expliquant qu’ils avaient été induits en erreur par de fausses informations selon lesquelles le couple aurait filmé une vidéo en sortant du tribunal.