Le journaliste tunisien Ghesmi Khalifa a été remis en liberté dans la soirée du mercredi 6 mars après l’annulation de sa condamnation par la Cour de cassation.
Khalifa Ghesmi, correspondant de la radio privée Mosaïque FM, avait été condamné en première instance à un an de prison pour « divulgation d’informations sur les services de sécurité ». La peine a été augmenté en appel à cinq ans de prison. La Cour de Cassation a invalidé ce jugement, le 6 mars dernier, et a ordonné de le revoir en appel.
Selon son avocat, le journaliste reste sous le coup des poursuites de l’article 34 de la loi antiterroriste, qui prévoit des peines allant jusqu’à vint-ans de prison.