Riposte Internationale

Mira Moknache boucle six mois de détention provisoire : son procès criminel est imminent

mira moknache

Mira Moknache, universitaire et militante algérienne reconnue pour son engagement en faveur des droits humains et de la démocratie, poursuit son combat dans des conditions de répression accrue. Depuis la suspension des manifestations du Hirak, elle subit un harcèlement policier et judiciaire continu. Elle vient de boucler six mois de détention provisoire.

Le mois de juillet 2024, elle a été convoquée par les autorités d’El Kseur, dans la wilaya de Béjaïa, pour être interrogée sur des opinions qu’elle avait exprimées. Quelques jours plus tard, elle a été à nouveau convoquée et placée en garde à vue au commissariat central de Béjaïa.

Après plusieurs jours de détention, Mira Moknache a été transférée à Alger et présentée devant le tribunal de Sidi M’Hamed. Le juge d’instruction a décidé de la placer en détention provisoire sous les accusations de « d’atteinte à l’unité nationale » et de « terrorisme », en vertu de l’article 87 bis du Code pénal.

En parallèle, un important procès criminel doit se tenir demain 21 janvier 2025 devant la cour criminelle d’appel d’Alger. Ce procès concernera 49 accusés, parmi lesquels figurent des personnalités comme Ait Chebib Bouaziz, Hamzi Lounes, Chelbabi Nadir, Abdeslam Abdennour, Azem Hocine, Akouche Mustapha, Chabane Mourad, Mebarki Miloud, Bechakh Lahlou, Bellili Hocine, et Bouaoune Hamza. Parmi les accusés, Mira Moknache, actuellement en détention, est également concernée par ces procédures judiciaires.