Hmimi Bouider a été condamné à six mois de prison avec sursis et 50.000 da d’amende pour avoir exprimé une opinion divergente de celle que distille la propagande officielle.
Originaire de Sétif, Hmimi Bouider a déjà connu la prison pour ses opinions. Il vient encore une fois de subir l’arbitraire d’une justice qui a renoncé à jouer son rôle de veilleur sur l’Etat de droit.
Hmimi Bouider rejoint donc les milliers d’Algériens condamnés pour avoir exprimé leurs opinions. Ce père de famille qui ne revendique que son droit à une expression libre paye cher sa liberté.
Près de 250 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Un nombre indéterminé de citoyennes et de citoyens sont privés de leur droit de voyager sans qu’aucune décision judiciaire ne leur soit notifiée.
R.I.