Douze candidat..e.s ont été déférés devant les tribunaux et condamné.e.s à des peines allant d’une année à deux ans de prison ferme pour fraude pendant les examens du baccalauréat.
A Alger, une candidate libre et un candidat libre ont été condamnés respectivement à un an de prison ferme et une amende de 200 000 dinars et à deux ans de prison ferme et une amende de 50 000 dinars pour délit « d’atteinte à la régularité des examens, par l’utilisation de moyens de communication à distance et délit de tentative de fuite des sujets et de réponses des examens finaux de l’enseignement secondaire, par l’utilisation des moyens de communication à distance, conformément aux articles 253 bis 06 alinéa 06 et 253 bis 07 du Code pénal », selon le communiqué du parquet.
A Béjaïa, une candidate libre et sa sœur ont été condamnées à un an de prison et à une amende de 50 000 dinars pour fuite des sujets et de réponses des examens du bac.
A Oum El Bouaghi, une femme a été condamnée à dix-huit mois de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars pour « fuite de réponses du sujet de l’examen des sciences islamiques » pour « délit de diffusion et fuite des réponses des examens de fin de l’enseignement secondaire par recours aux moyens de communication à distance qui sont des actes punis par les articles 253 bis 6 et 253 bis 7 du code pénal », selon un communiqué du parquet.
A El Oued, une candidate et son frère ont été condamnés à une année de prison ferme et à une amende de 50 000 DA chacun pour fraude à l’examen du Baccalauréat et atteinte à l’intégrité de l’examen.
A Sétif, trois personnes ont été condamnées chacune à un an de prison ferme et à une amende de 100 000 dinars pour « divulgation des sujets et des solutions d’épreuves du baccalauréat par un moyen de communication à distance », selon un communiqué du parquet.
A Tizi Ouzou, une candidate et une femme qui se retrouvait à l’extérieur du centre de l’examen ont été condamnées à deux ans de prison ferme et une amende de 50 000 dinars pour « fuite de réponses des examens finaux de l’enseignement secondaire, à travers l’utilisation de moyens de communication à distance, conformément à l’article 253 bis 07 du Code pénal », selon un communiqué du parquet.