Riposte Internationale

Exclusion de tamazight de son programme: : haine et ressentiment chez les Ecrivains algériens

haine

La donne peut paraître anodine si elle n’est pas l’œuvre de ceux que l’on considère, bon gré mal gré, comme la crème de la société. Il s’agit de l’Union des écrivains algériens.

En effet, le président de cette Union, Youcef Chegra, n’est pas vraiment porté sur la littérature, mais plutôt sur un autre « loisir ». L’information nous a été confirmée par ses collègues de l’Union. Les propos qu’ils ont tenu choquent plus d’un. Ainsi, ils ont révélé à Riposte Internationale que Chegra, à défaut d’une production littéraire digne des fondateurs de l’Union, il s’emploie à « dékabyliser » cette structure.

Ils ont avoué qu’il a affirmé autour de lui que sa mission première « est de chasser tous les Kabyles » de l’Union. La haine et le ressentiment de Chegra n’en finissent pas là. « Je vais faire disparaître leur dialecte de l’Union », a-t-il dit, selon ses collègues. Ces derniers ont confirmé en indiquant que depuis son arrivée à la tête de l’Union, « aucun livre en tamazight n’a été édité. Pire, il a supprimé tamazight de tous les programmes de l’Union et exclu tous les kabyles de toutes les commissions ».

Notre source ajoute, par ailleurs, que Youcef Chegra, originaire de Biskra, natif d’Annaba, s’est appuyé sur cet aspect pour se faire « des alliés » au sein de l’Union. « Il a transformé le siège en un cafétéria donnant sur le boulevard Didouche », ont-ils révélé.

D’autre part, ils ont souligné que l’Union, sous sa pression, n’a pas pris position concernant l’agression contre Gaza et encore moins sur la question du Sahara occidental. « Nous savons qu’il travaille pour le makhzen », ont accusé ses collègues. Ces derniers ont décidé d’interpeller les autorités sur ces agissements.