Prévu ce mercredi à la Cour de Tiaret, le procès du défenseur des droits humains, Ahmed Manseri, et de l’activiste Hmida Hor est reporté au 27 mars prochain.
Placé en détention en octobre 2023, ils ont d’abord été poursuivis pour les charges criminelles d’« appartenance à une organisation terroriste » et « atteinte à la sécurité de l’Etat ». L’affaire a été transférée en correctionnelle avec l’abandon de l’accusation du « terrorisme » (87bis).
Ils ont été remis en liberté le 14 janvier 2024 après le verdict du tribunal de première instance, les condamnant à six mois de prison, dont trois mois avec sursis. Ce verdict couvre la période passée en détention provisoire.
Ahmed Mnaseri, ex représentant du bureau de la LDDH à Tiaret, subit un harcèlement policier et judiciaire permanent. Dans une autre affaire, il a été condamné, le 10 octobre 2023, à un an de prison pour des accusations liées à ses publications sur les réseaux sociaux. Il fait partie des détenus d’opinion que la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs et défenseuses des droits humains auprès des Nations Unies, Mary Lawolr, a rencontrés en prison lors de sa visite en Algérie, en janvier dernier.
