Une semaine après son arrestation, le journaliste Abdelwakil Blamm vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga, à Alger, a indiqué son avocat, Me Abdelghani Badi.
Son affaire a suscité une vaste campagne d’indignation sur les réseaux sociaux, notamment en raison de sa disparition pendant sept jours. Jusqu’à samedi 4 janvier, ni sa famille ni ses avocats n’avaient pu entrer en contact avec lui, tandis que les autorités restaient silencieuses sur son sort.
Une mobilisation importante dénonçant une « disparition forcée » s’est rapidement organisée en ligne. Au cours de la semaine, son épouse a déposé une plainte pour « disparition forcée » et ses avocats ont exigé des explications de la part des autorités judiciaires.
Ce n’est que samedi que le journaliste a pu appeler sa famille pour les informer qu’il était détenu à Chéraga, sans préciser dans quel service de sécurité il se trouvait.
Abdelwakil Blamm avait été arrêté une première fois, quelques jours avant cette dernière détention, devant son domicile par des agents en tenue civile. Après avoir été interrogé et s’être vu confisquer son téléphone, il avait été relâché. Cependant, dimanche 29 décembre 2024, il a de nouveau été interpellé dans des circonstances similaires.