Depuis le 19 janvier 2023, Cherif Mellal est privé de liberté.
Depuis 29 mois, il endure l’isolement, l’éloignement, l’injustice.
Non pas pour des crimes, mais pour une parole libre. Pour une voix qu’on a voulu briser.
Le 23 octobre 2024, le verdict tombe : 4 ans de prison ferme.
Le 25 février 2025, l’appel confirme ce jugement, sans surprise, sans débat. Une simple formalité. Une mécanique sans âme.
Une peine lourde. Une peine politique.
Une peine qui ne punit pas un acte, mais une idée : celle que l’Algérie appartient à ses enfants, pas à ceux qui la confisquent.
Mais malgré l’acharnement, Cherif Mellal ne baisse pas les yeux.
Il reste digne.Il résiste.
Il affirme son innocence avec la force de ceux qui n’ont rien à cacher et tout à espérer.
Il tient, porté par l’amour d’un pays qu’il rêve libre, debout et juste.
Son emprisonnement est une blessure infligée à la liberté.
Mais il demeure, dans l’ombre, comme un témoin vivant de la vérité qu’on tente de faire taire.
Aujourd’hui, nous pensons à lui.
Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement.
Liberté pour Cherif Mellal.
Liberté pour toutes les voix réduites au silence.
Liberté pour l’Algérie.
R.I.
